Le budget prévisionnel se situe entre 250 et 300 €.
Toutes les personnes intéressées par cette aventure peuvent les contacter
par mail aux adresses ci-dessous:
Pascal: provencealpillesauto@wanadoo.fr
Jean-Pierre: ecobois.saintremy@orange.fr
COMMENTAIRES ET PHOTOS ENVOYÉS PAR JEAN-PIERRE DEMOL
PREMIER JOUR
Comme l'année dernière, notre échappée belle pour le Vercors ne pouvait pas mieux
commencer que par un bon petit café en compagnie de quelques membres du club
venus nous accompagner pour le départ. kiki, Didier Jean-Yves et Jérôme étaient là pour faire un petit bout de chemin avec nous. Merci les copains. Nous voilà donc partis pour Propiac à côté de Vaison la Romaine où un bel hôtel nous
attendait. Direction les Gorges de la Nesque et Sault où nous nous séparoons en deux groupes. Les plus gaillards, Gege, Antho et Pascalou prenaient la direction de Mr VENTOUX. Quant Albert et moi, nous continuions en empruntant la vallée du Toulourenc, magnifiques paysages et, à l arrivée 130 km au compteur. Nous arrivons les premiers à l'hôtel bien fatigués et bien bronzés aussi car la chaleur
était au RDV. C'est un peu plus tard, avec 160 bornes dans les jambes que nos valeureux gaillards
arrivaient bien fatigués eux aussi. Une bonne bière s'imposait avant d'aller prendre une bonne douche et un excellent
repas pour entamer une nuit de sommeil bien méritée.
DEUXIEME JOUR
Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, Albert et moi prenions le départ
un peu plus tôt. Normal vue la forme olympique de nos trois gaillards qui nous rattraperons un peu plus tard sous un ciel menaçant.
Nous voilà donc partis pour DIE. Après avoir passé deux cols avec un vent quasiment de face nous commençons à rencontrer
Madame la pluie à la motte Chalancon. Albert et moi faisons halte à Chalancon pour attendre les copains et notre voiture d'assistance
menée par jean-Yves, pour la pause casse-croûte. Un temps froid et très humide pour prendre un casse croûte et repartir de plus belle avant de
trop se refroidir. Jusqu'à DIE sous la pluie, tête dans le guidon, avec un troisième col à l'étape avant d'arriver à
l'hôtel où Pascalou et Antho (les coquins) avaient déjà pris leur douche, et, pour se réchauffer
n'avaient rien trouvé de mieux que de se réfugier sous la couette en attendant de récupérer
leurs affaires. Comme la veille douche, apéritif et un excellent dîner nous attendaient.
Notre sommelier Albert se chargeait de nous faire déguster de très bons petits vins. Un gros dodo nous attendait, avec en ligne de mire le col du Rousset!!! Bonne nuit les petits...
TROISIEME JOUR
Comme la veille, Albert et moi prenions le départ accompagnés de Gege. Nos deux athlètes, quant à eux ne s'affolaient pas. Quelle surprise nous attendait ? Un beau zéro pointé en haut du col, avec la pluie, le vent et la neige à quelques pas. Lâché dans la montée par Gege et Albert, j'arrivais en haut du col pas congelé, mais
presque, que faire? ATTENDRE LA VOITURE ? impossible trop froid. Où étaient Gege et Albert? Antho et Pascal? ET SURTOUT LE CAMION? Tête dans le guidon, les doigts congelés et n'arrivant presque plus à passer les vitesses,
je fonçais sur VASSIEUX, en espérant trouver les copains. Après 8 kms, cette fois-ci congelé et trempé comme un rat, je parvins à descendre de
mon vélo et rentrer dans le bar, VIVANT!!! LE PATRON, avec une bonne tête de montagnard m'aida à quitter mon casque car
impossible de me servir de mes mains!!!
Il alluma le poile et une envie de m'asseoir dessus m'envahie, mais bon restons ZEN... Un chocolat chaud pour me réchauffer et m'aider à retrouver mes esprits. Avant de me décider de téléphoner, le comble, pas de réseau ligne congelée... Je réussis avec le fixe du bar à joindre notre intendant chauffeur, en l'occurrence,
notre sauveur Jean-Yves, pour l'informer de mon arrêt à Vassieux. Et, au fait, les copains Gege et Albert, où sont-ils? CONGÈLES EUX AUSSI, LA TÊTE DANS LE GUIDON, n'ont pas vu la bifurcation et se
sont retrouvés à la chapelle en Vercors. Sauvés eux aussi par un bar...
Curieux non?
Au bout de quelques longues minutes, enfin rassuré de voir arriver Antho et Pascalou
bien rafraîchis eux aussi, nous nous accaparons le poile.
Il est à nous et personne ne viendra nous le prendre!!! A la fois pour nous réchauffer mais aussi pour faire sécher quelques affaires primordiales
pour le vélo. Pendant ce temps Jean-Yves et son fourgon partaient chercher nos deux survivants. Enfin de retour et heureux de se retrouver tous ensemble, la bière et un bon steak-frites
prirent le dessus sur le casse croûte du jour. Albert, ne pouvant rester comme prévu, nous quitta avec un sacré souvenir de cette journée
apocalyptique, comme l'avait d'ailleurs annoncé Gege. Nous mettions les vélos dans le fourgon pour descendre sur DIE, où 15 degrés et le soleil
nous attendaient....
Nous voilà repartis sur nos vélos, Gege, Antho, Pascal et moi, direction DIEULEFIT. Direction le col de la Chaudière avant d'entamer une longue descente sur Dieulefit. Col de trop pour moi, me transformant de ce fait en photographe reporter, avec Jean-Yves.
C'est moins fatiguant. Nous voilà à DIE, et là aussi, surprise, l'hôtel pas terrible, mais bon, c'était la journée!!! Même rituel que les jours précédents...
Avec une bonne nuit de sommeil...bien méritée.
QUATRIEME JOUR
Dernière journée et retour au bercail. Départ avec le sourire et premier col de VALOUSE pour nous mettre en jambe. La journée s'annonçait plutôt bien, avec un joli soleil et un mistral favorable pour le retour. Tout allait bien jusqu'au ravito.. Après la pause, nous attaquons le col de VEAU, pour redescendre sur MALAUCENE et là KO technique, je décidais de monter dans le camion.
Certes un peu déçu, mais bon!!!! content d'être avec les copains... C'est donc avec Jean-Yves que je finissais le parcours. Qu'elle ne fut pas ma joie de voir rouler mes camarades, de les prendre en photo et
d'apprécier ces paysages somptueux grâce aux parcours que Pascalou avait pris soins de nous préparer le soir après le boulot. Arrivés à MAZAN, une surprise nous attendait puisque Jean-Yves (TORRES, pour ne pas se
mélanger) était là, pour nous accompagner et faire les quelques 60 kms qui restaient.
Un merveilleux WEEK-END passé dans la joie et la bonne humeur avec une organisation sans
faille et de belles émotions. Merci à tous les participants. Et comme le dit si bien notre cher président: VIVE LE VELO ET VIVE LE VCA
A l'année prochaine.
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